Séance de sophrologie à Annonay, là TeLier
thérapie brève : la sophrologie
La sophrologie est une méthode psycho-corporelle objective, œuvrant sur l’alliance du corps et de l’esprit.
Des soins thérapeutiques travaillant sur la conscience du lien entre les corps : physique, psychique et émotionnel.
La sophrologie, c’est prendre le temps de se découvrir, de s’explorer autrement et, ainsi retrouver calme et sérénité intérieurs.
Développée dans les années 60, par le professeur et neuropsychiatre Alfonso Caycedo, cette médecine douce s’inspire de courants occidentaux et orientaux.
«Sos» pour l’harmonie,
«Phren» pour l’esprit et la conscience,
«Logos» pour l’étude et la science.
C’est l’histoire d’un neuropsychiatre, qui interpellé par certaines procédures de traitements des maladies psychiatriques, se pose une question :
« Comment envisager un traitement plus humains des maladies psychiques ? ».
Il songe au mot schizophrénie.
« Schizein » : scinder, diviser, casser et « Phren » : conscience, esprit, entendement, raison,…Cette maladie qui non traitée, entraîne une rupture et le déséquilibre de la conscience.
En quête d’une méthode plus humaniste pour traiter les états de conscience pathologiques des personnes qu’il accompagnait chaque jour, il décide d’ouvrir un peu plus les portes de la médecine.
Pour se faire, il s’intéresse tout d’abord à des méthodes occidentales de l’époque : l’hypnose, la méthode Coué (autosuggestion par la pensée positive), la méthode de Jacobson (relaxation progressive), le training autogène de Schultz (auto-relaxation par la suggestion), etc.
Pour étayer ses travaux, il décide de s’appuyer sur la phénoménologie (étude de la conscience humaine pure).
Une discipline lui apportant la rigueur et l’attitude phénoménologique.
Cette attitude correspond à la suspension du jugement, laisser venir les « phénomènes » qui apparaissent durant la séance sans les juger ou les interpréter, sans préjugés, ni conditionnements : « Comme si c’était la première fois ».
Puis il décide de poursuivre ses recherches en Orient.
Parti pour 6 mois, il y restera 2 ans. En Inde, il pratique principalement le yoga. Au Tibet, le bouddhisme. Au Japon, la philosophie zen. Il en rapporte de nombreux outils nourrissants tel que la vivance, plusieurs formes de méditations et contemplations et des exercices liés au principe du schéma corporel vécu comme réalité.
En 1970, s’inspirant de son vécu et de ses recherches, il établit les fondements de la sophrologie en réunissant différentes traditions et techniques dans une recette simple mais très efficace. Et il définit la « conscience sophronique » comme un état de conscience qui se caractérise par sa nature sereine, positive et porteuse de valeurs néanmoins que l’on doit conquérir.
La société actuelle, nous amène à être plus dans notre mental que dans nos sensations et ressentis. Peu à peu, nous avons appris la domination de l’intellect sur la sensorialité.
Et, il est parfois difficile d’obtenir un équilibre entre «penser» et «sentir».
Comment arriver à nous détacher de nos pensées, nos ruminations, nos obsessions ?
La sophrologie est un outil de soin non médicamenteux qui nous aide à retourner dans nos corps et à nous y connecter pour ainsi trouver l’équilibre. Un équilibre qui permet également de déployer tous les potentiels présents en nous.
De par sa pratique simple et adaptable, la sophrologie se veut ouverte et accessible à chacun.e !
Enfant – Adolescent – Adulte
Néanmoins, la voix est l’outil principal du sophrologue. Une voix qui va se moduler pour vous amener peu à peu vers un état de conscience modifiée.
Et bien qu’adaptable dans les exercices psycho-corporels, la pratique reste limitée pour les personnes mal entendantes.
De plus, la sophrologie travaillant sur la conscience, il me semble important de rappeler certaines limites liées aux pathologies entraînant une altération de la conscience.
Bien qu’adaptable lorsque la pathologie est traitée, elle se veut prudente, travaillant davantage sur l’instant présent, la respiration, les sensations et ressentis.